Lait pour les enfants

person Posté par: Docteur Jean-François Comet list Dans: Sub Category 1 Sur: comment Commentaire: 0 favorite Frappé: 62
Lait pour les enfants

LE LAIT DE VACHE ET L’ENFANT
L’être humain est en relation avec le milieu extérieur principalement par l’intermédiaire de son tube digestif, qui développe, de par sa structure histologique particulière, une surface d’échange de prés de 600 M2.
Une seule et unique couche de cellules en contact avec les capillaires sanguins constitue la surface d’échange entre les selles et le sang; cette barrière est d’une épaisseur de 50 millièmes de millimètre dans le meilleur des cas; en cas de colite, la muqueuse devient bien plus mince qu’une feuille de papier à cigarettes. Le tout est engainé dans du muscle lisse qui assure la solidité et la motricité intestinale.
Divers nutriments vont traverser la paroi digestive, se retrouvant ainsi dans un sang enrichi qui va être collecté vers la glande hépatique en passant d’abord par les vaisseaux mésentériques puis par la veine porte, qui se jette directement dans le foie.

De la qualité de la muqueuse intestinale va dépendre la possibilité sélective de pouvoir empêcher le passage d’éléments indésirables
vers le flot sanguin. L’acide butyrique, contenu dans le lait, le beurre et le fromage, attaque la membrane de la cellule intestinale,
qui devient véritablement micro-perforée, comparable à une « passoire », permettant un passage dans le sang des résidus contenus dans les selles ; cela équivaut à une sur-digestion des excréments, phénomène normal chez le veau sous la mère qui grossit ainsi de 1 kilo par jour pendant 6 mois... mais qui au delà de cet âge ne se nourrira que de végétaux....
Ce sang souillé va être collecté par la veine porte et déversé dans le foie, véritable filtre-épurateur qui va rééliminer et concentrer tous ces déchets sous forme de bile à raison de 0,8 litre chaque jour. La bile sera stockée dans la vésicule biliaire, puis chassée
au moment des repas pour être mélangée aux aliments, via l’intestin grêle puis le gros intestin; c’est un vrai retour à la case départ.
Comme nous sommes toujours en présence d’une paroi cellulaire « passoire », ces déchets vont repasser dans le sang et refaire le même cycle. C’est un véritable CERCLE VICIEUX aux conséquences graves, puisque l’émission de selles ne pourra jamais atteindre son vrai but, celui d’éliminer la totalité des « ordures » issues des organes; il y aura en permanence des déchets en transit dans le foie, la vésicule et l’intestin grêle.
En supposant qu’à ce moment-là, l’organisme nécessite de par ailleurs un effort supplémentaire
d’élimination, un débordement du foie sera inévitable; ce dernier ne jouant plus totalement son rôle de filtre, laissera passer des déchets dans la circulation générale au dessus de lui.
Heureusement des « soupapes de sécurité » vont s’ouvrir pour aider à l’élimination de ces déchets : peau et muqueuses vont pallier  a défaillance de la voirie habituelle...

Juste Après le sevrage du sein maternel, cette non adaptation au lait de vache, mammifère d’une autre espèce que la nôtre, va se manifester par des éliminations cutanées, simples « croûtes de lait », ou plus rarement de l’eczéma ; des troubles intestinaux à
type de ballonnements, régurgitation et vomissements, vont faire penser, à juste titre que le bébé « ne supporte pas » ce lait-là ...Il est donc décidé qu’il est temps de changer de marque de lait, ce qui a pour conséquence de gagner du temps, temps mis à profit
par les défenses de l’organisme pour décider la capitulation : puisqu’on l’oblige à accepter un aliment qu’il tentait de rejeter, le corps décide de ne plus réagir contre, mais de devenir « tolérant ».

Ce phénomène est nommé mithridatisation, en souvenir de Mithridate, roi légendaire qui, par peur d’être empoisonné, avait réussi à absorber quotidiennement des doses mortelles d’arsenic, sans aucune inconvénient majeur.
C’est là le premier acte d’un dressage qui consiste à empêcher l’enfant de réagir contre les agressions de l’environnement; le second sera de l’immuniser au maximum avec des vaccins, même contre des maladies inoffensives comme les oreillons ou la rubéole ; l’action suivante, omniprésente pendant l’enfance, va consister en une surveillance sentinelle, de façon à réprimer toute élévation
de température par une administration immédiate et réflexe de produits chimiques et d’antibiotiques, comme si il était inadmissible qu’on puisse laisser le corps humain se défendre seul en se stérilisant lui-même !
Rien d’étonnant, donc, de constater un nombre grandissant d’enfants qui présentent une nette diminution des défenses !
Comment pourrait-il en être autrement ?
Nous évoquerons brièvement la composition du lait de vache, trois fois trop riche en calcium, et bien trop pauvre en pro-vitamine D, avec pour conséquence les problèmes de minéralisation comme le rachitisme.
En outre, dans le lait de vache, il faut déplorer l’absence d’un acide gras, le D.H.A., qui se retrouve en grande quantité au niveau du cerveau et de la rétine qui subissent une maturation pendant la grossesse et les premiers mois de la vie ; on envisage
immédiatement les conséquences de cette carence pour la maturation cérébrale qui se produira, certes, mais avec un retard préjudiciable...
C’est pourquoi l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 6 mois est indispensable, et ne peut être remplacé par aucun autre type d’alimentation, en sachant que chaque problème d’insuffisance de production lactée trouve toujours sa solution.
Il est impossible de parler de lait sans évoquer les conséquences catastrophiques de la propagande des firmes comme Nestlé dans les pays pauvres, pour les inciter à abandonner l’allaitement maternel au profit de laits de vache « maternisé » en poudre .
Cette campagne a eu pour effet une augmentation nette du nombre de décès chez les nourrissons, mais ce fait n’a pas incité cette firme à changer de politique.
Ce fait prouve, s’il en était encore besoin, que pour certains, le profit a plus d’importance que la vie de quelques centaines d’êtres humains !
Le lait contient l’acide butyrique, produit naturellement corrosif, destiné à attaquer la paroi de l’intestindu veau, de façon à favoriser une réabsorption des restes non encore digérés contenus dans le gros intestin. Cette réabsorption bénéfique va malheureusement s’accompagner d’un passage involontaire de toxines et déchets normalement présents à ce niveau. Un travail d’épuration supplémentaire va être rendu nécessaire pour évacuer à nouveau ces « ordures » refoulées.
Chez le veau, peu de toxines vont ainsi accompagner ce retour normal vers le foie ; par contre, chez
le mammifère baptisé « homme », compte-tenu de l’alimentation omnivore, avec un excès de consommation
de viande et de produits chimiques, pesticides, herbicides insecticides et conservateurs, le foie va souffrir s’il doit en effectuer plusieurs fois l’élimination.
On comprend ainsi facilement que le lait et les produits laitiers, fromage et beurre, se comportent pour le foie humain comme de véritables poisons, facilitant une véritable intoxication de l’individu, devenu incapable d’éliminer la totalité de ces toxines

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